mercredi 24 octobre 2007

P'tite soeur!

Juste un petit post pour dire que je viens de faire le blog d'Anna Lia :
http://annalia-quebec.blogspot.com/
POur l'instant il n'y a rien mais ça ne saurait tarder...

vendredi 19 octobre 2007

Cabinet des curiosités

Voici la suite un peu plus interactive de mon inventaire bizarroïde. Désormais JE prends des photos et VOUS devinez. Le gagnant de chaque épreuve aura un message à son nom, une vidéo personnalisée, voire un grain de maïs gravé de son prénom en mexicain ! Grosse organisation, hein? Merci à mes sponsors, Coca et Nike. On va y aller doucement pour se mettre en jambes. Pour répondre, pas de papier libre ni de CEDEX, un ptit commentaire suffit ;)
1) Que diable représentent ces sculptures en serviettes de bain? Décrivez pas à pas en espagnol le procédéde de confection en illustrant votre propos à l'aide de schémas. Inutile de fouiner sur le site de l'hotel Paraiso, il n'y en a pas!


2) A quoi peuvent bien servir ces petits sacs en plastique remplis d'eau, suspendus le long des terrasses des restaurants? (niveau expert)

3) Qu'ont-ils voulu dire??

transcription: "Dulces - Candies - Confitures"

(un des nombreux cadeaux de l'avion)

jeudi 18 octobre 2007

Sagouins

Vendredi Snorkeling ou la vie sauvage

Vendredi aprem on est allés faire du snorkeling dans les Cenotes (cavernes d'eau douce regorgeant de formations géologiques étonnantes). Après pas mal de tractations machiavéliques, j'ai réussi à convaincre Cam de m'accompagner. On en a pris plein les yeux, c'était vraiment magnifique de voir tous ces stalagtites/mites dans un environnement aquatique. Flotter au dessus d'un tel spectacle procure des sensations pures ! j'avais vraiment l'impression de faire partie d'une expédition de plongeurs à la recherche d'une épave dans les fonds marins...
Sans flash, sans artifice. Elle est floue mais on se rend bien compte de l'atmosphère, des beaux tons de lumière et de la clarté de l'eau.
tandis que le flash noircit le tableau et fait mal aux yeux
Ceci est une racine ! Elles permettent aux arbres situés 10m plus haut de boire l'eau des Cenotes. Ce qui est fou c'est qu'elles transpercent la pierre pour arriver jusque là.. elles se glissent dans les moindres interstices avec leurs têtes hydrophiles et s'arrêtent tout net dès qu'elle atteignent la surface de l'eau!
Comme ne le laissaient pas présager les brochures touristiques rutilantes made in USA, une sortie aux Cenotes n'est pas un long fleuve tranquille. C'est même complètement Roots. En entrée: parcours de 20 minutes debout à l'arrière d'une vieille carcasse (ci-dessus) sur un chemin de pierre comparable à une succession ininterrompue de dos d'âne. A bord de la Papamobile (c'est son petit nom), Camille a failli me tuer: la dernière chose à faire était de la ballotter dans tous les sens comme un milk shake, elle m'avait mis au parfum depuis le début. Pas vraiment l'aprem relax que nous avait vendu la gérante de l'hôtel... A ce moment précis, je priais de toutes mes forces pour que tout ça reste une bonne vieille anecdote à raconter à mon neveu 10 ans plus tard. Gros soulagement à l'arrêt du moteur, mais de courte durée. En pleine jungle, on s'est évidemment faits charger par les moustiques. En nous voyant nous trémousser en vain pour les chasser, comme secoués de TOC, le guide nous a tendu des feuilles d'arbre à mâcher (sic, & sick) pour en enduire notre corps. En deux minutes on était repeints des pieds à la tête! Au contact de la salive ou de l'air, la résine contenue dans les feuilles vire au marron... résultat des courses: un insecticide économique qui fait aussi camouflage :)
Oh mais non, c'est pas fini... Au moment de chausser masque & tubas, il a fallu cracher dans le masque HAHAHA. Le guide a dû se montrer diplomate pour qu'on accepte de le faire. C'est un peu crado mais bon ça évite la formation de buée, et ça marche bougrement bien! Il a aussi plu sur tout le trajet du retour... A la fin, le guide a encore eu l'audace d'en appeler à notre bon coeur, requête à laquelle nous avons accedé sans hésiter, tant la visite des cavernes était passionante !

Tulum (3)

eh ben ouais !
un ananas givré ?! mais c'est impossible !

Le gîte et le couvert

Notre chambre, avant le carnage
tiens donc, on essaye de filer à l'anglaise avant la photo?
11ème commandement: tu te bâfreras dans l'allégresse
Il n'y a qu'un doigt de la coupe aux lèvres
AVANT (1er jour) / APRES (dernier jour)
Quand je vous disais qu'on avait bien mangé... J'en connais un qui n'aura pas que la peau sur les os. Tu nous fais un gros bébé Cadum, d'accord?

Session de rattrapage

mercredi 17 octobre 2007

Tulum intra muros






Après la visite des ruines sous un soleil hésitant, un taxi nous embarque direction le village. Encore ébouriffés par la beauté du site, nous abreuvons le chauffeur de nos louanges. Il nous encourage donc à faire un crochet par Chichen itza et Uxmal, les cités mayas les plus flamboyantes et jadis les plus prospères. Mais en toute sagesse, Camille préfère éviter de faire grimpette en haut des pyramides en plein cagnard, du moins tant qu’elle est enceinte. J’en profite pour glisser qu’après tout, Frida Kahlo et Trotsky (l’une boiteuse et l’autre sexagénaire) ont bien réussi à se hisser au sommet des pyramides de Teotihuacan (les plus hautes et les plus raides du Mexique). Il n’en fallut pas plus pour que notre sémillant chauffeur se lance dans le récit picaresque des tribulations mexicaines du bolchevik. Ses truculentes anecdotes, tirées de la biographie de Lazaro Cardenas (président mexicain de l’époque), ont drôlement distrait nos esprits engourdis. Ce véritable show « à l’améxicaine » valait bien 5 pesos de plus sur la facture !

Tulum (2)

Rideau levé & décor planté, hâtons-nous de faire entrer les protagonistes. Cam & Dam, Barbie & Ken, Adam & Eve, Sylvain & Sylvette, Bonnie & Clyde (always on the road), à vous de vous faire votre film. Le nôtre est déjà dans la boîte :D




Youpi Yucatan - Les Caraïbes avec Camille

Samedi en 6 à minuit je retrouvai Camille et sa bedaine à l’aéroport de Cancún (au fond maman tu n’as pas tort de l’écrire Cancoon car c’est un grand cocon conçu par et pour les américains). La ville en soi n’a rien d’attirant ni de repoussant, le cœur battant se trouvant dans la zone hôtelière, longue série de complexes plus ou moins hideux au bord de la lagune et face à la mer. On n’a même pas pris la peine d’aller vérifier, ça avait l’air calme comme St-Tropez un jour de canicule. Nous mettons donc les voiles au petit matin: 130 km au Sud, cap sur Tulum en pleine Riviera Maya, petit village d’apparence typique bien que parsemé de restos italiens, de cafés internet et de boutiques d’art indien (d’Inde!). La plage et les hôtels sont séparés du village par une épaisse forêt tropicale large de 3 km. C’est donc un havre de paix: nous y bivouaquerons 8 jours. Sans plus tarder, le droit à l’image. Commençons par le décor. Voici le jardin de l’hôtel Paraiso, voir aussi "jardin d'Eden" (la chute est dure, je confirme) :

...pédiluve...

...chambres doubles avec vue...


...parking...

...dortoirs collectifs...


...caféteria...

Confort sommaire, être habitué aux gîtes d'étapes et aux refuges de haute montagne.